Pour notre troisième visite au Japon, nous avions prévu de faire « comme d’hab » : arrivée à Tokyo chez notre ami Alex qui nous héberge pendant un mois (la chance, merci à lui c’est trop cool !), le temps de prendre nos marques au Japon, de faire passer le jetlag, de faire de l’aïkido et d’organiser la suite du voyage.

Seulement voilà, Air France va chambouler tout ce beau programme : avant même de partir, nous sentons que le voyage va être sport, avec une demi-heure de retard annoncé sur le premier vol, alors que nous n’avons que dix minutes pour changer de hall avant l’embarquement du Paris-Tokyo.

Malgré notre belle course, nous arrivons à notre porte d’embarquement et voyons que la rampe d’accès est en train d’être retirée : un peu tard ! Nous sommes redirigés vers le service client Air France qui nous cherche un nouveau vol pour Fukuoka, notre destination finale.

Petit intermède pour vous expliquer notre plan initial : nous avons pris un vol Bâle-Fukuoka car il se trouve qu’il est moins cher que le Paris-Tokyo, pourtant inclus dedans (??).
Deux mois avant le départ, suite à une annulation de notre vol Paris–Tokyo-Haneda par Air France et de son remplacement par un Paris–Tokyo-Narita, nous forçant à récupérer nos bagages et à changer d’aéroport, nous avons pensé « rater » notre correspondance forcée vers Fukuoka, afin de rester à Tokyo. Vous suivez toujours ?

Air France nous trouve donc une solution de repli pour aller vers notre « destination finale« , ce qui ne nous arrange pas vraiment. Nous leur expliquons que nous avions secrètement prévu de nous arrêter à Tokyo, mais ils veulent absolument nous emmener à notre Fukuoka. Soit.

Cela nous oblige à revoir un peu nos plans pour notre arrivée, heureusement que l’on avait pas prévu grand chose ! C’est surtout gênant pour Alex qui nous attendait pour notre arrivée.

Fukuoka donc… et après ?

Nous arrivons donc à Fukuoka vers 20h. Les billets d’avion pour Tokyo semblent complets et assez cher en dernière minute, les bus de nuit pour la capitale un peu longs après déjà 24h de transit (cela ajoute un jour de demi de trajet)… Nous optons donc pour une remontée tranquille vers Tokyo en passant par des villes que nous ne connaissons pas encore et où nous pourrons rencontrer des connaissances : Hiroshima, Kobe, Osaka et autre !

Pour les trajets, le JR Pass semble parfait : il permet de prendre quasiment tous les trains grande ligne du Japon, Shinkansen (train grande vitesse) compris, pendant sept jours. Nous limitons ainsi les temps de trajet, simplifions les recherches d’horaire et de lieux de départ (avec nos bagages c’est mieux !) afin de rendre notre tour forcé un peu agréable !

Dernier point : le logement. AirBnB est le moins cher et le plus facile à réserver pour les occidentaux. Il faut juste faire attention à ne pas se tromper d’arrêt pour les logements près des gares ! :S

Moralité

Quand on veut faire les malins pour avoir un billet moins cher et en plus contourner le système, il faut pouvoir s’adapter aux situations qui arrivent !

Mais nous ne nous en sortons pas si mal, et notre début de périple est très sympa ! De plus, si Air France consent à nous payer les frais prévus par la réglementation européenne sur le retard des longs courriers, nos billets d’avions nous reviendront à environ… -100€ ! Qui dit mieux pour un aller/retour ?

Épilogue : nous avons appris pendant notre voyage que la valise d’Eglantine a « raté » le départ de Bâle, et a donc été redirigée vers Fukuoka en passant par Séoul : si nous avions eu notre avion, nous n’aurions donc de toute façon pas pu récupérer cette valise à Tokyo, nous forçant à aller à Fukuoka ! Comme quoi le destin est bien fait ! 🙂

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2 commentaires

  1. dis papa c’est loin Fukuoka ?
    tais toi et pédale 🙂
    ah non ça c’était la dernière fois!
    bonne et belle découverte du japon
    à vous suivre avec plaisir

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